Pour faire un match de handball, il faut peu de chose. Un ballon rond, deux cages et deux équipes !

Il y a un dernier élément sans qui les matchs seraient impossibles : Les arbitres. Connaissant le règlement sur le bout des doigts et maniant l’art du sifflet comme personne, les arbitres de Handball sont indispensables au bon fonctionnement d’une rencontre. Au HBF3M, nous avons la chance d’avoir 2 superbes binômes féminins :  Elsa Pascal, Julie Mahut et  Alice Condom , Elise Crespinée. Ces 4 jeunes joueuses sont depuis plus ou moins longtemps arbitres et permettent le bon déroulement des rencontres dans différentes catégories. Retour sur ces deux binômes qui nous expliquent l’importance d’être arbitre de Handball aujourd’hui.

Le premier point important de l’engagement d’un arbitre de Handball est qu’il, ou elle, est ici pour répondre à une certaine nécessité. C’est d’ailleurs une fierté de répondre à ce devoir. Pour Alice : « S’engager en tant qu’arbitre permet d’apporter tant aux clubs qu’aux joueurs. […] C’est pour cela que j’encourage les jeunes à commencer la formation ». La jeune officielle reconnaît qu’elle s’est formée pour justement aider les autres. Une notion de solidarité plus que présente au HBF3M.

Julie, de son côté, revient sur ce qui l’a poussé à franchir ce pas et ce qui en a découlé : J’ai commencé très jeune car mon club organisait des formations de jeunes arbitres dès les U12 – U14 et qu’il y avait des besoins sur les catégories jeunes. […] cela m’a beaucoup apporté en tant que joueuse, dans le respect à avoir pour les arbitres lorsque je joue et dans la vision du jeu aussi ». Arrivée au club l’année dernière, elle montre ici un autre aspect positif d’un arbitre. En regardant le match sous un autre angle on en apprend davantage sur le Handball et en tant que joueuse c’est plus simple de progresser et de comprendre comment bien jouer sur le terrain.

« Forcément le fait d’être arbitre influe sur ma vision du jeu et ça me permet de mieux comprendre certaines décisions arbitrales […] Cependant certains arbitres prennent des décisions qui n’aurait pas été les miennes si j’arbitrais. C’est frustrant ». Elsa, originaire du club d’Issy-Paris, partage le sentiment de Julie, son binôme. Celle-ci soulève aussi la petite difficulté de cette expérience. Quand on devient arbitre, on a tendance à remettre en cause plus facilement les décisions de nos compères. La nature humaine est faite ainsi.

La dernière grosse question que tout le monde se pose ? Ça prend beaucoup de temps de se former ? Elise, dernière de notre quatuor arbitral, répond à cette interrogation : « Etant donné que la formation d’arbitrage s’est déroulée en distanciel, elle n’a pas été trop contraignante ». Si vous avez peur que cette activité vous prenne du temps, Elise peut vous rassurer : « Nous avons la possibilité de mettre nos disponibilités sur la plateforme afin que l’arbitrage ne sois pas trop contraignant ». Un constat qui devrait motiver les jeunes handballeuses à devenir arbitres officiels de la FFHB !